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Portrait | Mélina Pleau et Charlie Sullivan

Portrait

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Mélina et Charlie proviennent de deux villes et de deux écoles différentes, mais leur parcours les a réunies au Cégep de Valleyfield, dans le programme Techniques juridiques. Entretien avec deux étudiantes qui, en quelques mois seulement, sont passées de complètes inconnues à inséparables.

 

Q : Pourquoi avez-vous choisi le Cégep de Valleyfield?

Mélina : Parce que c’est proche de chez moi et que le voyagement se fait bien et pour le flag-football. Je jouais à Bourget avant et l’une des coachs à Valleyfield entraînait aussi là-bas, donc elle m’a un peu recrutée. Il y avait aussi que la Techniques juridiques m’intéressait et ça tombait bien qu’elle se donne à Valleyfield.

Charlie : C’est vraiment pour la technique parce qu’elle n’est pas offerte à beaucoup d’endroits. Il y a juste Ahuntsic et ici qui sont dans les environs. Mais Montréal, c’était trop de trafic! De chez moi, c’était vraiment plus facile de venir ici. Valleyfield est aussi beaucoup impliqué dans les sports et ça me rejoignait beaucoup.

 

Q : Comment en êtes-vous venues à choisir Techniques juridiques?

M : Je ne savais pas trop où m’enligner alors je me suis dit qu’au pire j’allais faire Sciences humaines si je ne trouvais pas de programme. C’est vraiment à la dernière minute, après même avoir été acceptée en Sciences humaines, que j’ai pris le temps de regarder tous les programmes et que j’ai réalisé : « Pourquoi est-ce que je ne me suis pas inscrite en Techniques juridiques? » J’ai envoyé une demande de changement de programme et ça a été accepté juste avant que le cégep commence, alors j’ai été très chanceuse.

Depuis que je suis assez jeune que je me dis que j’aimerais ça être avocate, mais j’avais des doutes, je n’étais plus sûre et tout. En faisant la technique, je me suis dit que ça allait confirmer si j’aime ça ou non.

C : Moi, c’est le contraire! Depuis que je suis toute petite, je sais que c’est ça que je veux faire et c’était déjà planifié. J’en parlais dès le début de mon secondaire et déjà je m’informais auprès de mon conseiller d’orientation. Il m’a parlé d’ici et suite à ça, je n’ai pas eu de grands questionnements, j’ai seulement appliqué [à Valleyfield]. J’étais certaine que je voulais venir ici et si je n’avais pas été acceptée, je me suis dit que j’allais simplement travailler pendant un an et réessayer l’année suivante.

J’ai toujours été la personne qui voulait que tout soit égal. Plus jeune, quand on se versait nos verres de lait, il fallait que ce soit égal et j’étais capable de mettre mon pied à terre pour que ça le soit. J’ai toujours eu ce tempérament, de vouloir défendre et que ce soit égal. L’idéal pour moi serait de devenir avocate, mais si jamais la technique est assez pour moi, et bien au moins, je peux devenir technicienne juridique.

 

Q : Vous êtes toutes les deux à votre première année au cégep. Comment avez-vous vécu votre première rentrée?

C : La première journée, quand je suis rentrée [à la maison], j’ai dit : « Maman, c’est une jungle ici! Il y a plein de gens, des adultes et tout! » Je ne me sentais pas bien et ma mère m’a simplement dit de m’habituer parce que ça allait être comme ça. Là, maintenant, j’aime ça, je fais mes choses, l’environnement est l’fun.

M : J’ai trouvé la rentrée stressante parce que je ne connaissais pas beaucoup de monde. Je ne savais pas trop qui j’allais voir, qui allait être où et surtout, vu que c’est grand, je me demandais toujours si j’allais croiser du monde. Mais j’ai participé à la « rentrée des nouveaux admis » et ça m’a beaucoup aidée pour tout ce qui a été ordinateur, Omnivox et tout ça. Ça a fait que quand je suis entré dans mes cours [à la vraie rentrée], mon Omnivox était déjà tout placé, la double authentification était faite, etc. On a vraiment été bien guidé là-dedans, je trouve. Ça m’a vraiment aidée.

C : Moi, à l’inverse, je ne suis pas aussi organisée que Mélina et je n’ai été à aucune de ces journées. Je me disais « Tu es organisée, tu vas être bonne, je vais me retrouver ». Mais j’arrive à la première journée, je vois « D », « G », et je suis comme « Oh my god ». Si j’avais à recommencer, j’irais à ces journées. Mais au moins, les professeurs nous demandaient si on était correct, ils voyaient et reconnaissent rapidement ceux qui se cherchaient et venaient t’aider. Ça m’a beaucoup rassurée.

 

Q : Et maintenant, comment trouvez-vous ça, le cégep?

M : C’est encore une adaptation, surtout qu’il y a des cours vraiment longs, mais aussi des pauses super longues. C’est très différent du secondaire. Disons que les cours de 4 heures ne sont pas mes préférés. Mais on a des professeurs dynamiques qui rendent la matière intéressante, donc ça nous accroche et ça donne le goût d’étudier, de continuer et de se forcer. C’est plus difficile par bout et il y a de longs travaux parfois, mais on y arrive.

C : C’est sûr qu’on est quand même dans un programme plus théorique que d’autres. C’est beaucoup d’informations à recevoir alors c’est certain qu’après 3 heures, même si c’est intéressant et qu’on est intrigués, ça peut être difficile parfois. Mais le Collège [Héritage] m’avait bien préparée à ces changements. J’avais hâte d’avoir mon autonomie, de ne pas avoir tout le temps quelqu’un qui me parle, regarde ce que je fais et de juste pouvoir faire mes choses.

 

Q : Mélina, tu joues pour l’équipe de flag-football du Noir et Or. Est-ce que c’est difficile de concilier le sport et les études?

M : Je dirais qu’il faut vraiment bien gérer son horaire. Par exemple, si j’ai une pratique le soir et un travail à remettre le lendemain, je dois m’assurer qu’il soit fait à l’avance. Il ne faut pas que je me laisse distraire ou influencer, je dois le faire. Je dois m’assurer que tout soit bien organisé et que je sache où je m’en vais avec tout ça. C’est un défi, mais aussi quelque chose que j’aime, cette liberté de gérer mon temps comme j’en ai envie.

 

Q : Sinon, sur un autre sujet, comment êtes-vous devenues amies?

M : C’est vraiment grâce à la technique. On avait plusieurs cours ensemble, et d’autres en [formation générale]. J’avais aussi deux autres amies de Bourget de la technique qui avaient des cours avec Charlie et qui l’ont rencontrée, donc tout s’est fait comme ça.

C : Je pense aussi qu’on était toutes les deux un peu moins extraverties que les autres, donc on s’est un peu rapprochées à cause de ça. Mais le monde dans la technique, on est tous proches. J’avais beaucoup entendu que les gens dans les techniques étaient en général plus proches. Je te confirme que c’est vrai. On a aussi beaucoup de cours ensemble, si ce n’est pas tous. Ça aussi ça aide à nous rapprocher.

 

Q : Finalement, maintenant que vous avez complété votre première session, qu’est-ce que vous appréciez le plus du Cégep?

C : Je dirais que c’est l’ambiance, surtout au Café chez Rose. C’est souvent les mêmes personnes, donc tout le monde finit par se connaître. Les gens sont vraiment gentils et parlent avec tout le monde.

M : Oui, c’est vrai. Souvent, tu es amie avec quelqu’un qui te fait rencontrer d’autres amis, ce qui fait que l’ambiance est l’fun au Café chez Rose. Sinon, je dirais aussi le sport. Souvent, mes pratiques sont le soir et mes cours finissent en après-midi, ce qui fait que, des fois, j’ai environ un deux heures de lousse. La plupart du temps, il y a d’autres filles de l’équipe qui finissent tôt, donc on se rassemble au Café chez Rose et on fait nos travaux en jasant. On est plusieurs dans la même situation et on s’entraide là-dedans. Je savais que n’importe quand, je pouvais les texter et leur demander où elles étaient et s’il y a en avait de disponible. Et si j’avais des questions, elles étaient là pour m’aider. Ça m’a vraiment permis de m’intégrer rapidement et de m’adapter au cégep.

 

Merci à :
Mélina Pleau – Collège Bourget
Charlie Sullivan – Collège Héritage

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